Venez découvrir les oeuvres d’Emilie Bianchi (BoeM) mises en décor vidéo par Philippe Martin (D-View), scénarios par les élèves de 4e, 5e et Terminales de Cécile Vallette, professeur d’Espagnol à l’institut Stanislas de Saint-Raphaël.
Laissez-vous surprendre par un projet artistique en équipe et vivez une expérience originale dans un environnement immersif à la découverte de contes et de mythes mexicains…
La Cucaracha, la Malinche, la fondation de Tenochtitlan… rendez-vous au théâtre Le Forum Estérel Côte d’Azur du 31 Janvier au 20 mars 2024 pour que l’impression d’être dans un rêve alors insaisissable nous envahisse…
LES CONTES MEXICAINS
Il était une fois… La Malinche
Il était une fois une jeune indienne, originaire de la tribu Nahuatl. Vendue comme esclave, elle devint ensuite la compagne d’Hernán Cortés et joua un rôle déterminant dans la conquête du Mexique en tant qu’informatrice et traductrice.
Pour avoir collaboré avec les Espagnols, elle est considérée aujourd’hui encore comme symbole de trahison.
La légende raconte qu’elle décida de se suicider en se jetant dans un fleuve, prise de remords pour ne pas avoir intercédé auprès de son compagnon afin d’éviter à son peuple d’être massacré…
De nos jours, encore, depuis les rives du cours d’eau, on peut entendre ses sanglots « Mis hijos … », expression de sa douleur de ne pas avoir choisi de sauver les siens.
Il était une fois… la fondation de Tenochtitlan
Selon la légende, le dieu Huitzilopochtli ordonna aux Mexicas de quitter leurs terres pour s’établir où leur apparaitrait le message divin, un aigle perché sur un cactus dévorant un serpent.
Après de longs mois de marche, les Indiens virent le présage et s’installèrent sur les ilots du lac Texcoco, où ils fondèrent, en 1324, Tenochtitlan, actuelle ville de Mexico.
Il était une fois… La Cucaracha
La Cucaracha est une chanson traditionnelle mexicaine dont le titre évoque un cafard.
Curieusement, elle a connu trois versions : la première en 1818, chantée pendant la Guerre d’Indépendance du Mexique; la seconde, en 1870, en opposition à la proclamation de Maximilien d’Autriche comme empereur du pays et enfin, au début du XXème siècle, lors de la guerre civile mexicaine. Loin de toute considération historique, de façon plus basique, les élèves de 5e ont travaillé et chanté sur l’histoire d’un pauvre cafard qui, déambulant dans une cuisine, reçut un coup de savate et perdit ses pattes arrières. Le courageux insecte, loin de s’avérer battu, ne cessa de danser avec ses camarades, malgré ses blessures.
L’ART FACTEUR ESSENTIEL D’EDUCATION
A travers les créations artistiques d’Emilie Bianchi, les élèves de 4e, 5e et Terminale de Cécile Vallette, professeur d’Espagnol à l’Institut Stanislas Saint-Raphaël, ont découvert la culture mexicaine et travaillé la langue espagnole, développant ainsi les compétences langagières du Cadre européen commun de référence pour les langues (CECRL).
L’art pour favoriser la confiance en soi, l’art pour aider au développement des émotions et de la sensibilité, l’art comme moyen d’expression, mais aussi pour découvrir une culture et une langue. L’art, au service de la pédagogie.
– Les élèves de Terminale ont travaillé sur la très controversée Malinche, la compagne indienne mais aussi conseillère et interprète du conquistador espagnol Hernan Cortés;
– Les 4e, partant du drapeau mexicain, ont réécrit la légende de la création de Tenochtitlan, actuelle ville de Mexico;
– Les 5e, ont décrypté et chanté la célèbre chanson « La Cucaracha », évoquant le courage d’un héroïque petit cafard. A chaque niveau son conte, à chaque niveau une facette différente du Mexique.
Le 5 décembre 2023, Émilie Bianchi s’est rendue à l’institut Stanislas pour rencontrer Florent Bourgois, chef d’établissement du Collège et du lycée Stanislas et la classe de 5e de Cécile Vallette qui a travaillé sur le projet et qui s’est particulièrement investie dans la préparation de l’exposition avec l’étude du conte « La Cucaracha ». Très motivés par ce projet, les élèves avaient apporté bon nombre d’accessoires mexicains (sombrero, maracasses…), préparé des questions sur l’art, la motivation de l’artiste, le projet… une véritable implication de tous qui démontre à quel point l’art intéresse et peut mobiliser la jeunesse.
En savoir plus sur le travail des élèves
En classe de 4e, en fin de la séquence « Erase una vez », les élèves ont observé le drapeau mexicain et notamment le blason, et ont émis plusieurs hypothèses sur la signification de la présence de cet aigle perché sur un cactus qui dévore un serpent. Les suppositions ont été diverses et ont permis une véritable interaction orale, avant de découvrir la clé de cette énigme, avec le texte de la fondation de Tenochtitlán qui est aujourd’hui la ville de Mexico. Au-delà de la légende, les élèves ont observé la culture pré
colombienne avec ses croyances et ses traditions.
De façon plus ludique, les 5e ont travaillé les compétences orales (compréhension puis expression) à partir de la célèbre « Cucaracha ». Ils ont fait connaissance avec le sympathique cafard de la chanson dans le cadre de la séquence « Animales con personalidad », du Titi Empereur en passant par l’étude des Alebrijes (sculptures d’art populaire mexicain, aux couleurs vives, de créatures fantastiques). Les élèves ont complété un texte avec les mots qu’ils avaient pu « capter » après trois écoutes avant de travailler la prononciation en interprétant la chanson.
Dans le cadre du programme de Terminale (axes « Espace privé et espace public » et « Fictions et réalités »), les élèves ont étudié les couples espagnols et latino-américains célèbres. C’est tout naturellement que la légende de la Malinche avec le conquistador Hernán Cortés et sa compagne indienne a été retenue. Dans un premier temps, la séquence a débuté avec un exercice de compréhension orale dont l’objectif était de rendre compte de ce que les élèves avaient compris de l’enregistrement. La mise en commun des résumés a abouti à un exercice d’expression écrite : les élèves ont rédigé la légende en binômes, en respectant les codes du conte (« Erase un avez », alternance imparfait/passé-simple).
LE MAPPING VIDEO
Philippe Martin, associé au projet, s’est lancé dans une aventure très différente de ses projets habituels, souvent menés sur le plan international… Il a mis en lumière les scénarios mexicains retenus, grâce à des solutions digitales et une narration picturale extrêmement bien orchestrée…
Vous souhaitez mettre en lumières un projet par la technique du mapping vidéo ? Contactez :
Philippe MARTIN
D-View
Vidéo designer & scénographe
06 51 25 29 17
philippemartindesign@me.com